Heuuu...inde et Turquie :o :p

Publié le par debaliaistanbul.over-blog.com

De Bundi, j’ai pris le train vers Chittor histoire de visiter le fort avant de prendre un autre train, le même jour, vers Udaipur. Une fois à Chittor, je dépose mon sac à la consigne de la gare, et achète déjà un ticket pour Udaipur à 16h40.

Chittorgahr, le plus grand fort de l’Inde, est effectivement impressionnant par sa taille, mais l’intérieur par contre n’est pas super passionnant… Je suis donc de retour à la gare à 13h, et je saute dans le train de 14h pour Udaipur, en établissant mon nouveau record de prix du billet : 20 roupilles pour 134km et 3h30 de voyage de Bundi à Chittor (soit environ 27cts d’euro) et 36 roupilles pour 115km (2h30) de Chittor à Udaipur !

 

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Udaipur : rien de bien spécial, qq ruelles sympas mais sans plus. J’y reste 4 nuits avant de prendre le bus vers Jodhpur.

 

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Jodhpur : A peine arrivé, les problèmes commencent : le bus arrive à la station de Jodhpur et c’est la ruée : les chauffeurs de tuktuk se battent les clients, bloquant la porte de sortie, entrant par les fenêtres, … Bon, c’est pas la première fois que ça arrive, alors comme d’habitude, je prends mon sac, je me pose qq minutes, puis, une fois le calme revenu je négocie la course en tuktuk jusqu’à la guest house que j’ai choisie en compagnie de deux japonais un peu perdus. Vu qu’on ne rentre pas à trois dans l’engin, je monte seul à bord du mien alors que les japs en prennent un autre.

Mon chauffeur ne connaissant visiblement pas l’adresse alors que l’autre chauffeur oui, il finit par l’attendre en plein milieu de la rue pour le suivre jusqu’à destination. Sauf qu’en chemin, mon chauffeur s’arrête pour charger un autre gars (un indien un peu louche) qui lui dit de tourner à gauche plutôt que de suivre les japonais. On s’arrête finalement devant une maison et le mec louche me dit « c’est là »… Woué woué, prends moi pour un bleu : une guest house pour touristes sans aucune inscription en anglais dans une des villes les plus visitées du Rajasthan, impossible ! Je dis donc à mon chauffeur que, ou il me dépose à la bonne guest house, ou je descends et je ne paye pas. Finalement, dans le doute d’une autre manœuvre, je lui demande de me déposer plutôt au pied de la « clock tower » d’où je marcherai jusqu’à ma GH. Deux minutes plus tard on s’arrête et le mec louche me dit « voila, Laxmi GH, very cheap »…Pas content dutout, je signifie au chauffeur que puisqu’il ne se décide pas à me conduire à l’endroit demandé, je me débrouillerai tout seul mais qu’il peut toujours courir (haha, courir, pour un chauffeur de tuktuk, suis-je drôle) pour voir la couleur des roupilles que j’aurais dû (ou pas) lui donner. Il comprend bien vite que je ne payerai pas et qu’il ne peut s’en prendre qu’à lui-même, du coup il s’en va sans broncher, me laissant avec le mec louche.

S’ensuit une discussion animée, le mec ne voulant pas lâcher sa chance d’avoir sa commission. Il a même l’outrecuidance de me réclamer en plus le prix de la course alors qu’il n’est pas le chauffeur.

N’arrivant à rien, je me mets en route à la recherche d’une guest house quand je tombe sur une pancarte que je connais : la GH où je m’étais arrêté il y a 4 ans. Je rentre, le mec me suit et nouvelle discussion enflammée. Les deux jeunes de la GH me demandent ce qu’il y a et prennent ma défense. Le gars menace d’appeler la police, ce que je lui conseille de faire.

Ce sera finalement le patron de l’auberge qui les appellera, le gars commençant à être vraiment lourd. La police se mettant de mon côté conseille vivement au rabatteur de mettre les voiles car si j’ai à me plaindre de lui à nouveau, ils seraient obligés de l’embarquer.

Le bon côté de l’histoire c’est que grâce à tout ça, j’ai pu retrouver la GH d’il y a 4ans et dont je ne me souvenais plus du nom, gérée par une famille adorable et serviable. J’admire d’ailleurs leur calme (et celui de la police) face à cet énergumène.

Du resto, la vue sur le magnifique Merangarh, le fort de Jodhpur, est incroyable.

A jodhpur je retrouve Francisco, que j’avais rencontré à Udaipur…Il est aussi en voyage pour un an, avec sa femme et ses deux petites filles de 2 ans et habite maintenant ici pour 6 mois. Il a loué une vieille maison de 250ans pour 6 mois.

 

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Une fois Jodhpur terminé, j’ai filé vers Jaisalmer, une vieille ville (900 ans) dans le désert du Thar et à 40 km du Pakistan ; puis à Bikaner pour visiter le temple aux rats. Je rencontre un italien qui vient d’arriver en Inde après être venu d’Italie par la route via Turquie, Irak (oui oui, vous avez bien lu), Iran et Pakistan. Le plus comique c’est qu’il a du mal à supporter l’Inde, même après être passé par ces pays. Quoiqu’il en soit, il est passé par l’Iran, donc il me renseigne pour le fameux visa, et finalement, après l’Inde, je n’irai pas en Iran, mais en Turquie…pour y faire mon visa iranien J avant d’aller en Iran si je peux pour revenir en Turquie après.

 

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A Jaisalmer je rencontre ce papy...Il vit dans un village à 40km de la ville et fait partie de la sous-caste des musiciens. Il vient de temps en temps à Jaisalmer jouer de la musique pour gagner un peu d'argent. Il s'accompagne d'un instrument vieux de 150ans ayant appartenu à son arrière grand-père. Comme je le croisais tous les jours, on a un peu parlé. Le dernier jour, comme d'habitude, je lui donne un petit billet puisque j'ai profité de sa musique, et il me dit "encore? mais...tu m'as déjà donné hier!"...et il s'en va me chercher un thé.

Il mange de l'opium tous les jours...il a 52 ans, seulement...

 

Là je suis à Delhi histoire d’envoyer un coli d’objets inutiles à la maison, puis j’irai à Amritsar avant de revenir à Delhi prendre l’avion vers la Turquie. Et à Delhi, ils se font pas chier les tuktuk drivers…Bon, ça fait partie du jeu, et partout ils essayent de t’avoir, mais à Delhi…ils y vont franco ! A mon arrivée à la station de train en venant de Bikaner, je voulais en profiter pour aller réserver mon train pour Amritsar, mais pas de chance fallait aller dans une autre station, à 3-4km de là. Le premier tuktuk auquel je demande un prix me dit « heuu…400 roupilles…Only ! »… T’as pas l’impression de te foutre de moi non ? 400 roupilles. Tu sais que je viens de faire 300km en train couchette pour 200 roupilles et toi tu m’en demande 400 pour faire 3km dans ton tuktuk en miettes ?... « Pas 3km mister, TWENTY !! »…wais continue à t’enfoncer, moi je vais voir ailleurs !...après qq essais, un jeune sikh passe à côté de moi et me propose la course d’emblée à 80 rps…après 15sec de négociation avec le sourire, il me fait le trajet pour 60rps et en 5-10min, donc c’était bien 3-4km et pas 20 comme l’autre clown disait ! C’est pas la première fois qu’on me fait le coup (et je suis pas le seul non plus évidement) et je comprends qu’ils veulent grater qq roupilles chez ces stupides touristes….mais d’habitude ils exagèrent juste un peu, genre prix x2 et 1 ou 2km en plus…mais tout multiplier par 10 ou presque, faut le faire !

 

Deux jours plus tard je suis donc à Amritsar où je reste 2 nuits (au fait, Amritsar c’est la ville sacrée des Sikhs, c’est là qu’ils ont leur temple principal : le temple d’or)…ben c’est bien Amritsar…dès mon arrivée à la gare, je suis dans le bain : y a un bus gratuit qui fait la navette, l’entrée au temple est gratuite, les photos sont gratuites (et généralement dans les temples hindou ou les trucs musulman, qd ils font pas payer l’entrée, font payer les appareils photo), on peut dormir gratuitement dans le temple dans un dortoir, et on peut manger gratuitement au temple aussi, ils servent des repas aux pèlerins sikhs mais tout le monde est plus que bienvenu. Bien évidemment, une petite donation est appréciée, mais pas obligatoire.

Le truc du repas gratuit est assez sympa d’ailleurs : c’est uber bien organisé, super bon, clean, les gens mangent par terre côte à côte dans une sorte de réfectoire pouvant accueillir plusieurs centaines de personnes, et on mange à volonté. Tout fonctionne sur base de volontariat. Quand on a fini de bouffer, on va donner son assiette aux volontaires qui font la vaisselle (et ça aussi c’est impressionnant à voir, sont des dizaines à nettoyer tout ça….comme ceux qui épluchent les patates d’ailleurs. Apparemment, la cuisine servirait entre 60 et 80 000 repas par jour !

Autre truc bien avec les Sikhs, c’est que malgré leur air agressif et leur carrure digne de nageur d’ex-URSS (sont plus grands et plus large que moi, ce qui est étrange pour un indien :o ), sont sympas. D’ailleurs plusieurs fois j’ai oublié de me couvrir la tête en entrant dans l’enceinte du temple, et chaque fois un garde est venu m’accoster gentiment en me serrant la main, me demandant d’où je viens, mon nom et m’expliquant que je dois me couvrir la tête (oui même les mecs doivent être couverts). Dans les mosquées, souvent si tu ne fais pas tout bien comme il faut, on vient t’engueuler…ici pas, on te le dit poliment.

 

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De retour à Delhi, je la joue relax, réserve mon vol pour la Turquie, fais un peu de shopping, puis je tombe pendant le festival de la jeunesse donc j’en profite pour aller voir qq spectacles de danse et concerts gratuits. Et enfin, mon dernier jour je le passe à me promener dans les villages de fermiers au bord de la Yamuna river…plein de gens adorables et pas dutout habitués à voir des touristes chez eux…une bonne dernière journée donc, histoire de quitter l’Inde avec de bons souvenirs…

 

Enfin, c’était sans compter le départ de Delhi…une épopée ! Pour aller plus vite, je prends le métro jusqu’à l’aéroport, plus rapide et moins cher que le taxi…On me fouille une première fois, comme dans toutes les stations à Delhi, avec passage des bagages aux Rx…arrivé à la station où je dois changer de ligne, on me refouille une deuxième fois et repassage des sacs aux Rx, et c’est là que ça commence : l’officier ayant détecté des objets métalliques dans mon sac veut vérifier ce que c’est. En fait j’avais acheté un jeu d’échec en bronze à Delhi, et comme je ne joue pas tous les jours, j’ai mis les pièces dans le fond de mon sac, qui ne comporte pas d’accès fond de sac. Ben évidement le flic veut voir précisément ce que c’est là, tout dans le fond. Moi qui ai mis une heure pour boucler mon sac, bien sur, je suis ravi….Bon, heureusement, j’arrive à lui faire comprendre que j’ai pas envie de tout déballer. Le mec veut voir mon jeu d’échec mais à côté il est en admiration devant la lame de mon couteau, qu’il remet bien dans mon sac. Pui après, il veut voire la série de piles et accus qui se trouvent, comme par hasard, dans une poche dont la fermeture éclair ne fonctionne plus…j’ai passé aussi une bonne heure à fermer cette poche en clippant une à une toutes les petites dents de la tirette grâce à une pince ! Vous avez déjà fermé une tirette de 30cm de long rien qu’avec une pince ? C’est chiant hein ?! :p Bon, heureusement encore, le collègue du flic voit bien que ça ne m’enchante pas et me fait signe que je peux y aller.

 

Arrivé à l’aéroport, 2h en avance comme y faut, j’entreprends d’entrer dans le bâtiment. Un flic contrôle mon passeport et veux voir mon billet d’avion, sauf que j’en ai pas, j’ai juste mon numéro de référence écrit dans mon carnet. Il m’envoi alors chez son collègue qq portes plus loin. Lui aussi revérifie mon passeport et veut voir mon billet. Je lui montre mon carnet où j’ai noté toutes les infos du vol (compagnie, numéro de vol, numéro de billet, …). Apparemment il ne connait pas la compagnie et envoie un autre collègue vérifier à l’intérieur, qui revient 15min plus tard. Je peux toujours pas rentrer, me faut aller voir le collègue situé qq portes plus loin. On recommence la procédure puis il m’envoi autre part encore pour que j’imprime un billet d’avion. Service payant évidement. Bon la dame au guichet ne sait pas comment s'y prendre donc me propose que j’utilise son pc pour aller voir mes mails et imprimer mon billet. Opération toute simple normalement…ben elle, elle veut juste prendre un numéro dans mon mail, puis aller sur le site web de la compagnie pour trouver une trace de moi…évidement, elle prend le mauvais numéro, et j’ai beau lui expliquer, elle comprend pas (malgré un bon anglais, je précise). Elle entreprend alors de traduire mon mail pour je ne sais quelle raison puis tente une multitude d’autres stratagèmes avant de finalement renoncer et de bêtement imprimer le mail tout bêtement. Ca fait exactement 1h que j’essaye de pénétrer dans l’aéroport ! On va me dire que j’aurais dû imprimer mon billet, c’est vrai, je l’admets bien volontiers, mais faut savoir que les compagnies n’ont pas besoins de ce papier, un passeport suffit pour trouver la trace de la réservation. D’ailleurs bcp d’agence de réservation en ligne précisent que, par respect pour l’environnement, on n’est pas obligé d’imprimer le truc et que noter le numéro suffit.

 

Quand j’arrive au guichet Saudi Arabian Airlines, ils sont un brin affolé de voir qqun arriver si tard mais la dame est sympa, et pour la première fois depuis ce matin, ça roule ! Ben ça dure pas, autre contrôle de papiers et de sacs, avec un personnel aimable comme jamais, qui me demande d’ôter tout objet métallique ou électronique de mon sac…bon bon bon….comme évidement dans mon bagage à main TOUT est soit électronique soit métallique, il ne me reste qu’à tout vider : mes 3 appareils photo, 4 objectifs, mon gsm, mon ipod, mon cadenas pour porte de guest house, …. J’en ai de nouveau pour 15 min. Bon, là on va me dire que ces braves gens font leur boulot, soit…mais si ils font leur boulot, comment expliquer qu’on me laisse passer avec une bouteille d’eau de 1l pleine alors que depuis des années ont ne peut pas passer avec des récipients de plus de 100ml, et ce dans tous les aéroports du globe ? Pire, comment expliquer que, malgré les 5 fouilles que j’ai eues tout au long de ce parcours, je me retrouve en transit à Riyad avec ma boite d’allumettes restée dans ma poche ? Un truc m’échappe… Puis à quoi bon autoriser les bagages à main et disposer de machines à Rx si c’est pour vérifier le contenu du sac à la main et passer le sac vide aux Rx…comprends pas…Avec tout ça, malgré mon arrivée bien en avance, j’étais à deux doigts de rater mon avion, les portes d’embarquement ont été fermées juste après moi, après que le « portier » m’ait dit « dépêchez-vous !! ».

Là j’écris depuis l’aéroport de Riyad, où je me fais chier comme un rat mort (et pour cause : 19h à attendre mon prochain vol, c’est gai ! Par contre ici le personnel est vachement serviable et souriant ! Ca donnerait presque envie de visiter le pays, dommage que ça ne m’intéresse pas des masses…C’est aussi marrant d’ailleurs de voir comme beaucoup d’arabes parlent anglais entre eux, avec un accent laissant supposer que ce n’est pas leur langue maternelle.

 

Arrivé à Istanbul, le "choc" est grand : on passe du chaud au froid, du chaos à un peu de discipline, du sale au propre, du pays de la vache sacrée à celui des chats sacrés, du pays de la moustache au pays où le rasoir est un ustensile inconnu, des bus bondés et en sale état aux bus super delux avec télé personnelle et internet + hôtesse de bord…ma première impression est plutôt bonne : j’ai du mal à trouver mon auberge mais tous les gens à qui je demande me renseignent avec plaisir. Même les rabatteurs pour d’autres hôtels me foutent la paix une fois que je dis que j’ai déjà une adresse. Enfin un peu de calme après l’Inde, magnifique pays mais qui vous bouffe jusqu’à la moelle.

A Istanbul je rencontre pas mal de Turcs, soit dans un bar soit via CouchSurfing…Ici ça marche tellement bien qu’il ne faut même pas contacter les gens, c’est eux qui le font ! Je passe donc mes 6 jours à Istanbul à me promener de site touristique à des petites ruelles où les touristes ne vont jamais. Un des couch surfeur a participé au Lonely Planet Istanbul et un autre est archéologue…de quoi avoir un paquet d’informations intéressantes, surtout sur la transformation des églises en mosquées.

 

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Après Istanbul, je me mets en route pour Trabzon, à l’autre extrémité du pays, 18h de bus…Pas grand-chose à faire à Trabzon, surtout en hiver : à part le monastère de Sumela, le reste est plutôt moche… Mais pourquoi être venu ici alors ? Ben chez les routards, Trabzon est moins connue pour son attrait touristique que pour son légendaire consulat iranien. Alors que partout dans le monde (et même dans les 2 autres consulats iraniens de Turquie) il est très difficile d’obtenir un visa (des semaines de délai, des refus sans raison, des démarches administratives qui à elles seules suffisent à vous rebuter, à Trabzon on obtient son visa en qq heures sans devoir rien justifier. Un formulaire à remplir et merci au revoir. Ou presque…Au consulat je rencontre un japonais, on fait les démarches ensemble et on retourne tous les deux le soir pour reprendre notre passeport garni du précieux sticker. Le Jap reçoit son visa en qq minutes mais pour moi ça traine…je commence à stresser : après mes histoires pour le visa iranien, IranianVisa aurait-elle mis ses menaces à exécution ? Serais-je donc sur la liste noire ? Finalement le gars m’appelle, l’air sérieux, me pose des questions sur mon passeport, surtout sur mon nom…je comprends enfin ce qui ne va pas : il a du mal à traduire mon nom en alphabet arabe !

Qq minutes plus tard je reçois mon visa : 3 semaines au lieu du mois demandé…bah, c’est déjà très bien, et je pourrai sans doute prolonger une fois sur place.

 

Après Trabzon, je voudrais me rendre à Van, où prendre le train partant de Syrie à destination de l’Iran. Seulement, il y a deux mois il y a eu un gros tremblement de terre précisément à Van. Avant de payer le billet de bus et de me taper 12h de voyage, j’essaye de me renseigner voir si la gare de Van fonctionne toujours ou non. Seulement ici, personne ne parle anglais, même le mec à l’office du tourisme a du mal à comprendre ce que je veux. Finalement il passe une dizaine de coups de fils : à l’office du tourisme de Erzurum, celui de Van, … mais visiblement personne ne peut me renseigner ! C’est finalement Nur, une Turque rencontrée à Istanbul qui me proposera de téléphoner elle-même à la gare pour demander : ça semble OK. Pour finir de me convaincre, une autre Turque rencontrée à Istanbul me confirme que, de passage à Ankara, elle a vu et entendu les annonces d’embarquement pour le train à destination de Téhéran, et qui passe obligatoirement par Van. Cette fois c’est bon, je peux réserver mon billet de bus pour ma dernière étape avant l’Iran !

 

En tous cas sont sympas les Turcs...ça change des Turcs en Belgique...j'ai une collègue comme ça, pfouuu, c'est pas un cadeau! .. Oh pardon Zeynep, tu lisais aussi :p

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O
Sympa tes aventures!<br /> Fais gaffe à toi quand même!
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